En coaching, l’atteinte des objectifs est la façon de mesurer le succès.
J’ai eu le privilège d’accompagner, en coaching, une jeune femme brillante dans la préparation d’un concours professionnel.
Nous avons travaillé sur la définition de ses objectifs, avons élaboré un plan d’actions pour l’apprentissage nécessaire. Nous avons identifié les saboteurs potentiels internes et externes : pensées dévalorisantes ou handicapantes, visualisation de l’échec, paroles négatives, pensées épuisantes et stériles dans le cercle de préoccupation etc.
Son programme de préparation était conséquent, équilibrant les temps forts et les temps de récupération pour ne pas arriver au concours en état d’épuisement.
Cette jeune femme a été parfaitement bien classée dans le concours et a un emploi épanouissant aujourd’hui.
Mais lors d’une séance de coaching, nous avons abordé l’éventualité de l’échec au concours. Non pas comme une crainte, mais comme une éventualité décevante.
- « Imaginons que pour des raisons qui ne t’appartiennent pas obligatoirement, et malgré le fait d’avoir posé toutes les actions te permettant de réussir, tu ne réussisses pas. Qu’est ce que tu vas en retirer pour toi-même et les tiens? »
- Une énorme déception. Tous ces efforts, ces années d’études et de concentration, de renoncement dans ma famille, le sacrifice volontaire et le renoncement de ma famille à me voir avec eux normalement…
- Si tu étais à la place de ta petite fille, que penserais-tu de maman?
- Je ne sais pas.
- Si tu permets je te dis ce que je ressentirais à sa place. Je serai tellement fière d’avoir une maman qui a tant donné pour trouver sa mission de vie et la réaliser. Qui a fait les efforts pour envisager d’améliorer notre vie familiale et financière pour nous accorder une vie meilleure. Je serai fière que maman ne se soit pas contentée d’un statu quo confortable.
- Oui, c’est vrai. je vais garder cela en mémoire et valoriser ma démarche.
- Mais nous allons visualiser la victoire! Tu seras dans les 20 premiers.
Et c’est ce qui est arrivé. Mais il n’en est peut être pas toujours ainsi.
Comment gérer la déception si nous n’y sommes pas du tout préparés ? Soupape de sécurité
Aux jeux olympiques, alors que des centaines de personnes se sont entraînées avec l’objectif de recevoir une médaille, seulement trois vont monter sur le podium. Qu’arrivent-ils à tous les autres?
Quand vous préparez une personne à un objectif fort, si vous n’avez pas mis en place une soupape de sécurité, la personne peut être terriblement atteinte dans l’estime de soi en cas d’échec.
Une soupape de sécurité est d’amener la personne à avoir une représentation claire de ce qui va se passer pour elle si elle n’atteint pas ses résultats.
Ainsi la personne met en place un plan B, une deuxième stratégie, ou un parachute. Cela ne démotive pas l’individu, mais le rend plus conscient de ce qu’il a à faire, le sécurise et évite des stratégies de sabotage.
« Un perdant, c’est quelqu’un qui sait ce qu’il va faire quand il va gagner. Un gagnant c’est quelqu’un qui sait ce qu’il va faire quand il va perdre » David Lefrançois, bible du coaching aujourd’hui.