« Personne n’a besoin d’un coach, sauf s’il veut aller plus loin, plus rapidement et plus efficacement »
Dans notre société, il y a des gens qui veulent accomplir des choses exceptionnelles. À ce titre, ce sont des gens d’exception au sens propre du mot. On les retrouve parmi ceux qui défendent des causes et les gagnent, parmi ceux qui montent sur le podium dans les compétitions sportives, parmi ceux qui deviennent des leaders dans les organisations, parmi ceux qui brillent au firmament des étoiles du spectacle. Qu’ont-ils en commun?
Personne n’a besoin d’un coach, sauf… Toutes ces personnes ont d’abord un but élevé : réussir ce qu’elles entreprennent et devenir les meilleures de leur catégorie. En fait, elles désirent aller plus loin, plus rapidement et plus efficacement. Pour y parvenir, elles font appel à un coach, à un imprésario ou à un mentor pour les accompagner. Si on y regarde de près, on découvre que, derrière les « champions », il y a des personnes qui ont comme rôle principal de donner un feedback objectif sur ce qu’elles observent. C’est l’essence même du coaching. C’est dans l’entretien entre le coach et son coaché que le coaching prend toute sa substance. Celui-ci est composé des observations qui résultent de la différence entre ce qui a été fait et ce qui aurait pu ou dû être fait pour obtenir de meilleurs résultats. Il suppose également que le coaché mettra en pratique ce qu’il faut pour améliorer ses résultats.
Le coaching, tel que nous le connaissons aujourd’hui, a été popularisé par Timothy Gallwey lorsqu’il a publié, en 1974, son livre The Inner Game of Tennis. Depuis ce temps, l’adaptation du coaching professionnel appliqué aux sports n’a cessé de trouver de nouvelles applications, y inclus dans le monde du management. Et c’est ce qui me fait dire ceci : « Personne n’a besoin d’un coach, sauf s’il veut aller plus loin, plus rapidement et plus efficacement. »
Jean-Pierre Fortin, président-directeur général de coaching gestion www.coaching.qc.ca